Les conteneurs remplis de spécialités de falafel ou de houmous défilent à la vitesse de l'éclair. Mais quelle est la quantité produite actuellement et quelle est la quantité nécessaire pour répondre à toutes les commandes ? Les spécialistes de " NENI am Tisch " en Autriche veulent le savoir précisément. La technologie des capteurs de SICK leur apporte la réponse.
Les amateurs de houmous et de falafels de notre région connaissent certainement "NENI", alias Haya Molcho. Elle a ouvert son premier restaurant NENI en 2009 au Naschmarkt de Vienne. NENI est un acronyme formé à partir des premières lettres des quatre fils de Haya Molcho : Nuriel, Elior, Nadiv et Ilan. Le résultat est une histoire à succès. En l'espace de quelques années, l'entreprise familiale s'est agrandie et compte aujourd'hui 13 restaurants : le Naschmarkt de Vienne a été suivi par le Prater et le NENI am Wasser, également à Vienne, ainsi que par d'autres restaurants à Berlin, Hambourg, Munich, Cologne, Copenhague, deux à Zurich, ainsi qu'à Amsterdam, Paris et Majorque. NENI am Tisch est également présent dans quelque 1 600 magasins du supermarché Spar, et l'entreprise coopère à l'échelle européenne avec la chaîne d'hôtels "25 Hours".
Avec cette croissance rapide, la production a rapidement atteint ses limites, car NENI ne produit pas de stock. Tout est frais et expédié rapidement. Un nouveau site était nécessaire, avec plus d'espace et de nouvelles machines. Le site de production et le siège social de NENI ont donc été construits à Gumpoldskirchen, en Basse-Autriche. Depuis août 2021, l'entreprise y produit de délicieuses salades orientales, des pâtes à tartiner et bien d'autres choses encore. Avec une surface totale de 3 176 m2, c'est le lieu idéal pour élargir la gamme de créations savoureuses à l'avenir.
25 produits différents - tels que le baba ganoush, le houmous et le falafel - sont préparés en continu et à l'état frais à Gumpoldskirchen. "Nous produisons environ 150 tonnes de délices par mois", explique Bernhard Balzer, directeur des opérations de fabrication chez NENI. La moitié de cette production est constituée de houmous de différentes variétés - du houmous à la betterave au houmous au curry. Ces produits sont fabriqués à l'aide, entre autres, de deux machines de remplissage entièrement automatiques. "Dans les zones hygiénique, les produits sont distribués dans des conteneurs à l'aide de machines de remplissage pour produits en vrac ou en pâtes. Les conteneurs sont ensuite scellés ou recouverts d'un couvercle et passent par des détecteurs à rayons X jusqu'à la zone d'inspection de la balance où chaque conteneur est pesé individuellement avant l'emballage final", explique M. Balzer.
Chaque ligne de fabrication est bien sûr équipée d'un compteur de pièces, d'un compteur de cycles et d'un système de mesure du débit, mais en raison des opérations de triage en aval, les produits réellement emballés et prêts à être expédiés ne correspondent plus à la quantité totale de produits sur les machines. Bernhard Balzer : "Nous prenons le contrôle de la fabrication très au sérieux. Les erreurs de remplissage, par exemple, sont détectées de manière fiable. Le produit est trié à chaque point de contrôle. Nous voulons néanmoins savoir ce qui sort réellement à la fin, c'est-à-dire quel est le nombre effectif de conteneurs par minute et par ligne. Ce n'est qu'à cette condition que nous pouvons contrôler précisément la production et honorer toutes nos commandes sans devoir stocker les produits pendant de longues périodes. C'est un facteur important pour la fraîcheur, que nos hôtes et nos clients apprécient tant."
Pour Bernhard Balzer et son équipe, les possibilités d'évaluation de la quantité finale dont ils disposaient jusqu'alors n'étaient pas satisfaisantes. "Nous voulions savoir, entre autres, à quoi ressemblait le rendement horaire moyen à différents taux d'utilisation", explique le directeur des opérations. Nous ne cherchions donc pas seulement une solution de capteurs pour compter les conteneurs, mais aussi la possibilité d'afficher les données fournies par les capteurs sur un tableau de bord. "Selon le fabricant des systèmes de remplissage, le rendement maximum qui peut être atteint est de 65 à 70 conteneurs par minute. Ce chiffre varie toutefois en fonction des différents processus de remplissage. Lorsqu'une masse très visqueuse est distribuée, par exemple, le processus de travail est ralenti. La pose des couvercles réduit également la vitesse. Sur l'écran du système, on peut voir le nombre de récipients produits par minute et le nombre prévu de récipients par heure. Toutefois, avec l'évolution des produits et des cadences de travail, ces projections n'étaient plus correctes. Il n'était pas non plus possible de tracer les produits ou d'afficher les temps d'arrêt", explique M. Balzer.
Un élément important de la solution de NENI était un capteur optique W16 du spécialiste des capteurs SICK, qui détermine le nombre de conteneurs à la suite de l'interruption du capteur photoélectrique - parfait pour la détection d'objets, même à grande vitesse. Une autre exigence était une visualisation claire sur un écran, une tablette ou un téléphone portable pour permettre l'accès à distance. Pour ce faire, le capteur a été connecté à une passerelle d'intégration de capteurs SIG200 et intégré au réseau de l'entreprise en coordination avec le service informatique de NENI. Cela permet d'accéder facilement aux données collectées et de les afficher à l'aide d'un navigateur web classique. Certaines personnalisations ont également été réalisées en collaboration avec NENI et SICK. Par exemple, la quantité réelle produite au cours de la dernière heure peut désormais être affichée. Bernhard Balzer : " Qu'il s'agisse de la production horaire ou quotidienne ou d'informations en direct pour la minute précédente, il me suffit de me connecter au serveur pour pouvoir consulter des informations parfaitement à jour, où que je sois dans le monde ".
Grâce à cette solution de capteurs, NENI peut désormais produire des quantités précises, exactement comme demandé. Bernhard Balzer : "Cela signifie, par exemple, que nous recevons des commandes le lundi à 11 heures et, l'après-midi même, nous produisons tout ce qui est frais jusqu'à la nuit. Le mardi, nous remplissons déjà les conteneurs et, à 17 heures au plus tard, les camions transportant les marchandises attendues quittent Gumpoldskirchen. Il s'agit d'une très petite fenêtre de temps qui doit être utilisée de manière optimale, car la production des commandes suivantes commencera déjà le lendemain. Cela ne peut fonctionner que si nous connaissons très bien notre production et que nous avons tout sous contrôle - la solution de capteurs de SICK a été essentielle à cet égard.
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